Le harcèlement au travail, un fléau qui prend de l’ampleur
Avez-vous déjà été victime d’un abus sur le lieu de travail ?
Un responsable vous a peut-être opposé à un collègue ou a créé un environnement de travail hostile qui vous a causé du stress. Cet abus peut causer des blessures émotionnelles et parfois même conduire à des dommages physiques. La plupart des employeurs ignorent ce type de harcèlement
Surveillance excessive, messagerie ininterrompue, demandes répétées de répondre aux appels téléphoniques : ce type de comportement au bureau peut avoir également un impact sur vos performances professionnelles. Apprenez à faire face à ce démon à forme humaine.
Une nouvelle étude* a révélé que le harcèlement au travail est en augmentation, deux tiers des salariés déclarant avoir été victimes d’une telle situation au cours des cinq dernières années.
Le harcèlement sur le lieu de travail est un fléau croissant pour les employeurs et les employés.
L’étude a également révélé que le harcèlement au travail est courant, plus d’un tiers des employés déclarant en avoir été victimes.
En outre, plus de la moitié d’entre eux disent en avoir été les témoins directs et 13 % pensent avoir été victimes de harcèlement au travail au cours de leur carrière.
Selon l’étude, les travailleurs sont harcelés au travail par divers moyens :
- 68 % des incidents relèvent du harcèlement moral,
- 30 % du comportement ou des commentaires discriminatoires
- 20 % du harcèlement sexuel.
Interrogés sur le type de comportement qui constitue un harcèlement, les répondants à l’étude ont déclaré avoir été témoins de
- poignées de main trop longues (29 %),
- d’attouchements inappropriés (26 %),
- de rendez-vous galants (23 %),
- d’insultes (22 %),
- d’exclusion d’événements sociaux (21 %),
- de cadeaux non désirés (20 %),
- recevoir des appels téléphoniques répétés d’un collègue qui voulait parler en dehors des heures de travail (18%),
- recevoir des appels téléphoniques répétés d’un collègue qui voulait parler pendant les heures de travail (13%),
- se faire inviter à sortir avec quelqu’un pendant qu’ils sont au travail (11%),
- recevoir des cadeaux non désirés comme des fleurs ou des chocolats accompagnés d’une invitation à sortir ensemble après le travail pour que d’autres personnes puissent les voir (14%).
Le harcèlement au travail, une sensibilisation s’impose.
S’il prive les employés de leur dignité et peut avoir un impact négatif sur la productivité de l’entreprise.
Ce n’est un secret pour personne que le harcèlement est un véritable problème sur le lieu de travail.
Près de deux tiers des salariés disent avoir été victimes de harcèlement au travail, mais seuls 20 % l’ont signalé à leur employeur.
Dans le premier instantané du harcèlement au travail en France, il apparaît que la plupart des employés ne sont pas conscients de ce qui constitue le harcèlement au travail ou de la meilleure façon d’y répondre.
Seules 34% des victimes ont déclaré que leur employeur était au courant de la situation à un moment donné, et seulement 14% ont dit qu’il en savait beaucoup.
En raison du manque de connaissances, il est difficile pour la majorité d’entre eux d’identifier avec précision le harcèlement au travail (73 %).
-
43% des employés n’ont « presque aucune » expertise sur le sujet et seulement 4% en ont une bonne maîtrise.
L’étude montre que les salariés considèrent la détérioration des relations de travail comme un problème prioritaire sur le lieu de travail.
Plus de la moitié des salariés interrogés (54%) pensent que les entreprises ne font pas assez pour résoudre ce problème, tandis que 63% pensent qu’elles ne font pas assez pour résoudre les problèmes de harcèlement.
La perception du harcèlement varie selon le genre est ce de façon significative,
- 50 % des hommes pensent que la législation actuelle en fait trop,
- tandis que 64 % des femmes pensent qu’elle n’en fait pas assez.
Mais ce qui est intéressant de constater, c’est que la jeune génération a une tolérance zéro pour ce sujet ».
L’étude indique également que seuls 35% des employés ont déclaré connaître la législation sur le harcèlement au travail.
Autre signe inquiétant pointé par l’étude, seul un quart des victimes estiment que leur situation a entraîné un désavantage pour l’agresseur (contre 42% qui se sentent désavantagés).
Cela suggère que les questions de harcèlement doivent être mieux traitées au sein des structures de travail.
Il nous semble essentiel de former les dirigeants et les managers sur leurs pratiques quotidiennes et de sensibiliser l’ensemble des salariés.
Si vous travaillez dans une entreprise de 250 salariés ou plus, sachez qu’il y a un référent désigné par l’employeur pour le harcèlement sexuel. Il est là pour orienter, informer et accompagner les salariés sur cette question importante.
Ce n’est pas seulement un simple rôle, c’est crucial que ce type de comportement sexiste et inacceptable soit combattu efficacement.
Le référent peut être nommé parmi tous les employés.
Malgré l’absence d’un effectif minimum requis, il est obligatoire de désigner un référent CSE dans toutes les entreprises disposant d’un comité.
Dans les entreprises qui ne peuvent pas élire de CSE en raison d’une carence aux élections, aucun référent CSE ne pourra être désigné.
De plus, si cette entreprise emploie moins de 250 salariés, l’employeur n’est pas tenu de désigner un référent entreprise et donc aucun reférent ne sera désigné.
*étude Qualisocial
PROCHAIN ARTICLE : Le harcèlement moral, comment y faire face.
Découvrez si vous êtes harcelé-e au travail
La violence psychologique dans le lieu de travail est une grave menace pour la santé mentale.
Ce test permet de mesurer l'exposition à 45 situations violentes au cours des 12 derniers mois.
Faites le test maintenant !
Solliciter les services d’une agence habilitée IPRP et compétente en la matière comme Performance RH est une meilleure solution pour se faire accompagner dans la prévention des risques psychosociaux.
on en parle ensemble en toute confidentialité
Notre équipe se tient à votre disposition !